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L'arabe sera la langue invitée du Festival d'Avignon 2025

Après l'anglais et l'espagnol cette année, l'arabe sera mis en avant dans la programmation de la 79e édition du festival de théâtre.

franceinfo Culture avec AFP

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 15/07/2024 15:22 Mis à jour le 16/07/2024 10:31

Temps de lecture : 2min

La Cour d'honneur du Palais des papes lors du Festival d'Avignon le 5 juillet 2021. (NICOLAS TUCAT / AFP)

Pour la 79e édition du Festival d'Avignon, l'arabe sera la langue à l'honneur de la programmation, a annoncé son directeur Tiago Rodrigues lundi 15 juillet, présentant également l'artiste "complice", la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas. Elle fera la création d'ouverture dans le Palais des papes.

L'arabe est une langue "d'une énorme richesse patrimoniale", "mais aussi une langue pont", a déclaré Tiago Rodrigues, lors d'une rencontre avec la presse et le public au Festival d'Avignon. Cette année, la langue invitée était l'espagnol (30% de la programmation), et l'anglais l'année dernière.

Marlene Monteiro Freitas en ouverture du 79e festival

Le directeur a aussi annoncé que Marlene Monteiro Freitas présenterait le spectacle d'ouverture l'an prochain. "Sa danse mélange un rapport électrisant au corps et la densité d'une pensée philosophique sur notre temps."

Une artiste qui "saute d'une discipline à l'autre", a-t-il loué, citant, outre la danse, le "théâtre, (la) performance, (les) arts visuels, le cinéma". Elle sera aussi "artiste complice", avec plusieurs projets partagés avec d'autres artistes. "C'est un double défi (...) que j'embrasse avec tout mon corps", a déclaré, émue, Marlene Monteiro Freitas.

Le public "au rendez-vous" en 2024

S'agissant de la fréquentation de cette 78e édition (29 juin-21 juillet), Pierre Gendronneau, directeur délégué, a annoncé une "tendance très favorable" avec "92% la première semaine" et "plus de 97% la deuxième semaine". "Le public était au rendez-vous dès la première journée", s'est félicité Tiago Rodrigues.

Ce, malgré "une année atypique". Le calendrier avait en effet été avancé d'une semaine – en raison de l'organisation des Jeux olympiques, qui nécessitent une forte mobilisation des forces de l'ordre, et la tenue des élections législatives avait aussi fait craindre une moindre fréquentation.