Nicolas Cage fait sensation à la Mostra en ex-taulard en quête de rédemption dans "Joe"
Un Nicolas Cage barbu, alias "Joe", long-métrage du réalisateur américain David Gordon Green, a fait sensation ce vendredi à la Mostra de Venise dans le rôle d'un voyou messianique en quête de rédemption.
Gary Poulter crève l'écran. Il est décédé tragiquement en 2013, avant la sortie du film en salles. Devant la presse, le réalisateur a dit que "cette belle personne avait largement contribué à la réussite du tournage et apporté quelque chose d'introuvable ailleurs qu'en lui, lui donnant sa note d'humanité".
"Joe" raconte l'histoire de Joe Ransom, quinquagénaire célibataire qui essaie d'oublier son passé en menant une vie tranquille dans une petite ville du Texas. Le jour, il travaille pour une société d'abattage d'arbres, la nuit, il boit. Un jour il rencontre Gary (Tye Sheridan), adolescent de 15 ans qui cherche désespérément du travail pour faire vivre sa famille, sa mère apathique, son père alcoolique et criminel qui le bat, et sa soeur cadette, qui a cessé de parler.
Dans cette rencontre et le lien affectif très fort qu'elle engendre, Joe saisit l'occasion de racheter ses crimes passés en devenant le protecteur et le mentor du jeune homme. Avec sa barbe poivre et sel, ses bras tatoués, sa petite bedaine et son regard franc, Nicolas Cage incarne un Joe Ransom bouleversant d'authenticité tout comme son jeune acolyte Tye Sheridan.
"Je ferais quatre sauts de la mort avec lui parce qu'il est prêt à sortir de la zone de sécurité, et à se mettre à nu", lui a répondu l'acteur oscarisé de "Leaving Las Vegas", rasé de près à Venise et vêtu d'une veste bleu roi sur chemise blanche. Le comédien a ajouté avoir reçu le roman de Larry Brown comme "une révélation".
"C'est un parcours vers la rédemption, vers le salut, j'ai beaucoup aimé le personnage de Joe", a-t-il ajouté parlant d'un "lien intuitif immédiat d'amour avec son jeune acolyte, Tye Sheridan, qui n'a pas besoin d'être forcément un lien de sang pour exister".
David Gordon Green réussit à camper des personnages ordinaires avec une dimension mythique et universelle. La caméra filme avec une infinie précision et souvent de nuit, leur intimité sans fard dans un paysage peuplé de champs, maisons en ruine et d'une voie ferrée.
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