Mort de Terence Stamp : de "Théorème" à "Superman", l’acteur britannique en cinq films inoubliables

Décédé à 87 ans dimanche, le comédien a marqué les esprits avec des rôles inclassables. Star du cinéma indépendant, il s’est aussi révélé en super méchant dans la saga Superman.

Article rédigé par Juliette Pommier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
L'acteur Terence Stamp en général Zod dans le film "Superman" sorti en salles en 1979. (AP/SIPA)
L'acteur Terence Stamp en général Zod dans le film "Superman" sorti en salles en 1979. (AP/SIPA)

L’acteur britannique Terence Stamp est mort à l’âge de 87 ans, dimanche 17 août 2025. Il laisse derrière lui une filmographie riche de plus d’une soixantaine de longs-métrages. Au pic de sa gloire dans les années 1960, il a connu une période plus creuse dans les années 1970, avant de retrouver des rôles de premier plan au tournant des années 1980. Franceinfo Culture vous propose de redécouvrir cinq de ses personnages les plus marquants.

1 "Théorème" (1969)

Considéré comme l'un des chefs-d’œuvre de Pier Paolo Pasolini, ce long-métrage a fait scandale dès sa présentation à la Mostra de Venise, en 1968. Le Britannique Terence Stamp y incarne un ange rédempteur, mystérieux personnage qui fait son apparition dans la vie d’une famille de la grande bourgeoisie milanaise. Le comédien partage l’affiche de ce film sulfureux avec Laura Betti, récompensée du prix d’interprétation féminine à la Mostra.

2 "Superman" (1979)

Après presque dix ans d’absence, Terence Stamp revient au cinéma avec le rôle - si éloigné du précédent - du Général Zod, ennemi juré de l’Homme d’Acier. Véritable succès critique et commercial, ce Superman de Richard Donner ouvre la voie à d’autres films inspirés de super-héros. L’interprétation froide et machiavélique de Terence Stamp est remarquée et relance sa carrière. Il endosse à nouveau le costume du Général Zod dans Superman 2 en 1980.

3 "The Hit" (1984)

Présenté au festival de Cannes 1984 à la Quinzaine des réalisateurs, The Hit : le tueur était presque parfait (Stephen Frears) est l’un des grands classiques de Terence Stamp. Le comédien britannique se glisse dans la peau de Willie Parker, un gangster qui a dénoncé ses complices en échange de sa liberté. Mais dix ans plus tard, ses anciens acolytes débarquent pour réclamer vengeance… Au casting, on découvre Tim Roth dont c’est le premier film de cinéma. 

4 "Priscilla, folle du désert" (1994)

A sa sortie en 1994, Priscilla, folle du désert (Stephan Elliott) est devenu culte pour toute une génération, et notamment auprès de la communauté gay. Terence Stamp campe Ralph “Bernadette” Bassenger, une femme trans artiste, dont le compagnon vient de mourir. Entourée de ses amis, elle accepte de se produire dans un casino situé à l’autre bout du pays. C’est à bord d’un bus renommé “Priscilla” qu’ils traversent l’Australie.

5 "Tiré à part" (1997)

Réalisé par le Français Bernard Rapp, Tiré à part met en scène deux amis, Edward (Anglais et éditeur) et Nicolas (Français et auteur à succès). Un beau jour, Nicolas propose à Edward un manuscrit “différent”. L’histoire ? Un crime commis trente auparavant, dont Edward est l’un des acteurs. Coup de théâtre quelques pages plus loin : Nicolas se désigne malgré lui comme le coupable.

Terence Stamp est impeccable dans ce rôle d’éditeur partagé entre son amitié pour Daniel Mesguich (Nicolas) et son désir de vengeance.

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