"Les Bad Guys 2" : mission rédemption pour les criminels déjantés
Alors qu'ils s'étaient repentis, les Bad Guys se lancent dans un dernier casse intergalactique, en alliance avec les Bad Girls. Un film d'animation dynamique, riche en action et en humour.
/2025/07/10/05-686fcbd51cb93304931409.jpg)
Cette fois-ci, les Bad Guys l'assurent : ils sont (vraiment) devenus gentils. Le second volet du film d'animation DreamWorks débarque en salles le 30 juillet. Inspiré de la série de livres illustrés pour enfants Les super méchants, on retrouve au casting les voix de Sam Rockwell, Marc Maron et Awkwafina pour la version originale, et celles de Pierre Niney, Jean-Pascal Zadi, Igor Gotesman et Alice Belaïdi pour la version française.
Après des années à terroriser les grandes puissances de la planète, la célèbre bande de braqueurs a purgé sa peine et envisage de changer de vie, mettant de côté les pistolets, les ordinateurs superpuissants et les déguisements d'infiltration. Ils luttent désormais pour mener une vie normale avec leurs concitoyens, où la recherche d'un emploi et les problèmes financiers rythment leur quotidien.
Alors, lorsqu'un mystérieux bandit se met à terroriser la ville et ses habitants, voilà l'occasion pour Messieurs Loup, Serpent, Requin, Piranha et Mademoiselle Tarentule de réhabiliter leur image en arrêtant le malfrat. Mais la mission prend une tournure inattendue lorsque le mystérieux bandit se révèle être les Bad Girls, une nouvelle bande féminine de criminelles. Obligés de s'associer avec elles pour un dernier casse, sous peine de représailles, les Bad Guys vont reprendre du service.
Le long-métrage plaira aux petits comme aux grands. L’intrigue, bien que classique — un dernier casse pour la meilleure bande de braqueurs — se tient tout du long grâce à des rebondissements inattendus, certes un peu grossiers à certains moments, mais toujours cohérents avec l'ambiance du récit. L'énergie débordante de l'animation nous séduit et nous attache à ces antagonistes aux grands cœurs. Chaque plan est d'une richesse de détails ahurissante, rappelant les grandes œuvres du studio.
Une nouvelle équipe : les Bad Girls
Le rythme est particulièrement efficace : les blagues font mouche, et le montage accéléré rend des séquences bluffantes par leurs idées de mises en scène. Les combats et courses-poursuites effrénés nous laissent accroché à nos sièges. La première de ces scènes d'ailleurs, qui se déroule dans la ville du Caire cinq années avant le début du récit, est éblouissante dans sa réalisation, réussissant à rendre belles, impressionnantes et presque faisables dans notre monde des figures de voitures pourtant inimaginables et loufoques.
L'objectif principal de ce nouvel opus était de réitérer le succès de son premier volet, avec plus d'un million d'entrées en France, et 24 millions de recettes aux Etats-Unis. Et pour cela, il fallait se renouveler. C'est chose faite avec une nouvelle équipe de criminels, cette fois-ci féminine, qui fait son apparition : les Bad Girls. Leurs mystérieuses ambitions et leur double jeu constant offrent une noirceur à la première partie du récit. Mélanger ces deux équipes permet de mieux découvrir chaque personnage, et d'explorer de nouvelles dynamiques, aussi bien amicales qu'amoureuses ou professionnelles.
Cependant, on reste parfois sur notre faim, comme avec le peu de profondeur de l'antagoniste principal Mistigri, qui possède pour seules caractéristiques une grande force physique et une haine contre à peu près tout le monde, sans que l'on en comprenne à un moment les raisons. Reste que les Bad Guys 2 est une œuvre plaisante, rythmée et innovante, qui embrasse la liberté et la folie qu'offre (et demande) le cinéma d'animation. Le dernier segment en est le parfait exemple : une course-poursuite sur une fusée dans l'espace pour sauver toute la richesse du monde. Rien que ça.
/2025/07/10/5d70ba662bd9bd973d50ff09f1c97327-686fc1ded2f1f234741187.jpeg)
La fiche
Genre : Animation
Réalisation : Pierre Perifel
Avec : Sam Rockewell, Marc Maron, Craig Robinson, Anthony Ramos, Awkwafina, Richard Ayoade.
Pays : Etats-Unis
Durée : 1h44
Sortie : 30 juillet 2025
Distributeur : Universal Pictures International France
Synopsis : Alors que les Bad Guys devenus les Good Guys font de leur mieux pour servir leur gentillesse, ils sont contraints de sortir de leur retraite et de faire un dernier coup pour une équipe de malfrats entièrement Feminine nommée les Bad Girls.
À regarder
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Le préfet de Paris Laurent Nuñez succède à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
-
Pourquoi ton lycée pro est en grève aujourd’hui
-
La joie des Palestiniens libérés des prisons israéliennes
-
Le prix Nobel d'économie est pour la suspension de la réforme des retraites
-
François-Xavier Bellamy défend la posture de Bruno Retailleau qui chute dans les sondages
-
Lecornu II : des nominations surprises
-
Enquête après la mort de Sara, 9 ans
-
Madagascar : le président contesté écarte toute démission
-
Le gouvernement Lecornu II face à la réforme des retraites.
-
"Mange mon cul noir", Yseult (encore) en clash
-
"Ce n'était plus ma femme" : l'ultime interrogatoire de Cédric Jubillar avant le verdict
-
"Il faut suspendre la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter