"Aujourd'hui, on rassemble et maintenant on agit" : l'actrice Julie Gayet revient sur la campagne #MaintenantOnAgit
L'actrice et réalisatrice Julie Gayet a expliqué, vendredi sur franceinfo, que la campagne #MaintenantOnAgit avait pour objectif de récupérer des dons afin de donner des moyens aux associations sur le terrain.
En résonance avec l'affaire Weinstein, plusieurs comédiennes françaises dont Julie Gayet et Vanessa Paradis, maîtresse de cérémonie des César cette année, ont lancé la campagne #MaintenantOnAgit. En soutien à cette initiative, le gratin du cinéma, réuni, vendredi 2 février, salle Pleyel à Paris, est invité à arborer un ruban blanc. "On a subi, on a enduré, on s'est tus, on a crié, on a balancé, on a polémiqué et aujourd'hui, on rassemble et maintenant on agit", a expliqué, vendredi sur franceinfo, Julie Gayet, actrice et productrice.
"C'est un appel aux dons pour donner des moyens aux associations sur le terrain : l'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, Prendre le droit, le Collectif féministe contre le viol, l'Espace femmes Geneviève D, a détaillé Julie Gayet. Quatre associations qui accompagnent, encadrent, prennent le temps d'écouter, d'aider les victimes de violences."
Julie Gayet a dénoncé un manque de moyen. Les moyens n'ont pas bougé depuis des années, alors que, "avec l'affaire Weinstein, les dépôts de plainte ont augmenté" et les associations "se retrouvent avec les mêmes moyens et ne peuvent pas répondre."
"Les garçons sont venus plus tardivement"
Il n'a pas été compliqué de convaincre les actrices de participer à ce mouvement, a rapporté Julie Gayet. "Quand on a parlé de #MaintenantOnAgit, de la Fondation des femmes, de donner des moyens sur le terrain, ça n'a pas été si difficile, a reconnu l'actrice. J'ai eu beaucoup de réponses positives. Les garçons sont venus plus tardivement, mais vous verrez ce soir, je crois qu'ils seront un bon nombre à porter le ruban blanc."
Catherine Deneuve n'a pas été contactée. "J'aurais dû", a reconnu Julie Gayet. "On a polémiqué, on n'a pas toutes les mêmes sensibilités, mais en même temps on est toutes d'accord sur le fait qu'il faut agir sur le terrain et que la violence, il faut en sortir", a conclu l'artiste.
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