Alain Delon : la demande de recherche en paternité d'Ari Boulogne rejetée par la cour d'appel de Poitiers

Alain Delon, mort l'an dernier, n'a jamais reconnu la paternité d'Ari Boulogne, né en 1962, et fils de la chanteuse allemande Nico, du groupe The Velvet Underground avec qui l'acteur avait eu une brève liaison.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Alain Delon au Festival de Cannes, le 19 mai 2019. (JACKY GODARD / AFP)
Alain Delon au Festival de Cannes, le 19 mai 2019. (JACKY GODARD / AFP)

La justice a rejeté la demande de recherche en paternité initiée par l'enfant putatif d'Alain Delon, Ari Boulogne, et relancée après la mort de ce dernier par son fils Charles Boulogne, jeudi 25 septembre. Alain Delon, mort l'an dernier, n'a jamais reconnu la paternité d'Ari Boulogne, né en 1962, et fils de la chanteuse allemande Nico, du groupe The Velvet Underground avec qui l'acteur avait eu une brève liaison. Enfant, Ari a toutefois été élevé par la propre mère d'Alain Delon, Edith Boulogne, dont il porte le nom.

Ari Boulogne avait déposé une demande de reconnaissance en paternité devant le tribunal d'Orléans (Loiret), Alain Delon possédant une résidence dans la région. En août 2020, ce tribunal avait déclaré "la juridiction française territorialement incompétente" pour juger cette demande, en raison du lieu de résidence d'Alain Delon, en Suisse. La décision, confirmée en appel, a été cassée par la Cour de cassation en 2024, un an après la mort d'Ari Boulogne, expliquant que sa nationalité française "fonde la compétence des tribunaux français".

La chambre de la famille de la cour d'appel de Poitiers, qui a examiné la demande relancée par Charles Boulogne, l'un des deux enfants d'Ari, a confirmé jeudi la compétence de la "juridiction française" dans ce dossier, mais a rejeté la demande, l'estimant prescrite. Laurence Bedossa, l'avocate des deux fils Delon, Anthony et Alain-Fabien, qui s'opposaient à cette demande, tout comme leur sœur Anouchka, a salué "une décision fondée en droit".

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.