Affaire Bastien Vivès : le parquet ne s'oppose pas à la décision du tribunal de Nanterre, qui s'était déclaré incompétent pour juger l'auteur de BD

L'auteur de BD Bastien Vivès est accusé par plusieurs associations d'avoir réalisé des dessins à caractère pornographique de mineurs.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le dessinateur de BD Bastien Vivès arrive au tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 27 mai 2025. (HUGO MATHY / AFP)
Le dessinateur de BD Bastien Vivès arrive au tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 27 mai 2025. (HUGO MATHY / AFP)

L'affaire Bastien Vivès est-elle terminée sur le plan judiciaire ? Le parquet n'a pas fait appel de la décision du tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui s'était déclaré incompétent pour juger l'auteur de bande dessinée, a fait savoir mercredi 18 juin le ministère public, sollicité par l'AFP et confirmant une information du Monde. Le bédéiste est accusé par plusieurs associations d'avoir réalisé des dessins à caractère pornographique de mineurs dans des albums. 

Fin mai, le tribunal correctionnel s'était déclaré territorialement incompétent pour juger le prévenu, "aucune pièce du dossier ne [permettant] de dire" que les faits poursuivis "se sont tenus dans les Hauts-de-Seine". La juridiction avait donc renvoyé l'affaire au parquet de Nanterre. A l'issue de l'audience le 27 mai, le ministère public avait précisé à l'AFP qu'"en l'état, plus aucune juridiction [n'était] saisie" de ce dossier.

"Je ne peux que me réjouir du fait que cette décision d'incompétence territoriale soit devenue définitive et du fait que le parquet n'ait pas interjeté appel", a réagi le conseil de Bastien Vivès, Richard Malka. "J'espère que la raison va finir par gagner, et que nous sommes à la fin de cette déplorable débauche d'énergie", a ajouté l'avocat. "Le parquet a l'initiative des poursuites. La Fondation pour l'enfance se rangera donc dans le sillon du parquet, et si une juridiction devait être saisie, [l'association] maintiendrait sa constitution de partie civile", a pour sa part réagi Céline Astolfe, avocate de l'association de protection de l'enfance.

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