"La roue = c'est tout" : les sculptures bruyantes et animées de Jean Tinguely paradent dans une exposition à Bâle
Depuis le début du mois, le musée Jean Tinguely de Bâle propose une nouvelle exposition sur l'artiste suisse. Mécanismes, sculptures en mouvement, expérimentations sonores et pièces récemment acquises y sont dévoilées dans une scénographie qui invite le public à participer au mouvement.
Au musée Jean Tinguely, à Bâle, pas d'interdiction de toucher les œuvres. Au contraire, les créateurs de cette nouvelle exposition encourage les spectateurs à actionner les machines. Des machines géantes, imaginées par l'artiste suisse Jean Tinguely, qui s'articulent et se meuvent dans des grincements froids. L'exposition La roue = c'est tout rassemble une grande partie de l'œuvre du créateur placée sous le signe du mouvement. La roue justement est omniprésente dans ses sculptures animées, permettant de leur donner vie. "La roue : la mobilité totale, la folie, la vitesse, la quantité industrielle", résumait Tinguely.
"L'art cinétique est un point de départ pour lui, pour animer les choses, pour intégrer le hasard et le facteur temps qui passe à ses créations", souligne Roland Wetzel, le directeur du musée Tinguely. Le visiteur active lui-même les rouages, devenant acteur de la proposition de Tinguely et créateur d'une dynamique. "J'adore venir ici parce que tout cela bouge. Je viens souvent ici avec les petits, je crois que Jean Tinguely avait gardé son âme d'enfant", confie une visiteuse.
Un autre rapport aux machines
Des œuvres refont leur apparition, comme L'éloge de la folie après vingt années dans une collection privée. Les restaurateurs du musée l'ont entièrement reconstituée. "On travaille avec des photos historiques, sans plans. On connait un peu le fonctionnement de Tinguely", explique le conservateur du musée. Influencé par le travail de Marcel Duchamp, notamment ses ready-made, Jean Tinguely a modelé son art dans un nouveau rapport aux machines, moins fonctionnaliste et beaucoup plus sensoriel, en opposition à la production de masse.
Une de ses constructions, colosse d'engrenages, ne fabrique que du son. "C'est une grande machine qui ne sert à rien. Pour Tinguely, c'est une machine qui produit de la musique", ajoute le directeur du musée.
L'exposition est organisée de façon chronologique. En plus de ces constructions mécaniques, le musée présente des esquisses, des dessins et même des films expérimentaux réalisés par l'artiste.
"La roue = c’est tout", nouvelle collection au Musée Jean Tinguely. Exposition permanente.
À regarder
-
Les pièces ultra-rares du futur musée du jeu vidéo
-
Compléments, vitamines sont-ils vraiment utiles ?
-
Des serruriers dénoncent leurs collègues arnaqueurs
-
Attentat de la rue des Rosiers : un suspect arrêté 43 ans après
-
Un café Friends à Times square
-
Drones : des manifestants sous surveillance
-
Picasso : le chef d'œuvre retrouvé
-
Plongée dans la ligne 1, la plus ancienne du métro de Paris
-
Boire de l'alcool, c'est à cause des singes ?
-
Reconnaissance de l'Etat de Palestine à l'Onu : "Nous méritons de vivre comme tout le monde"
-
Des physiciens américains battent le record de l’horloge la plus précise du monde
-
Un homme armé d'une machette a été abattu près d'un établissement scolaire à la Seyne-sur-Mer
-
Il retrouve la vue grâce à une dent
-
Paul Dena s'explique sur son patriotisme
-
Cinq fruits et légumes par jour : comment ça marche ?
-
"La reconnaissance d'un État palestinien est le meilleur moyen d'isoler le Hamas", avance Emmanuel Macron
-
Le drapeau palestinien sur ta mairie ce lundi ?
-
Les tours de Notre-Dame sont à nouveau ouvertes au public
-
Albanie : la ministre est une intelligence artificielle
-
"Casse toi !", Les policiers ont le droit de faire ça ?
-
Voyage organisé : 300 familles victimes d'une arnaque ?
-
Télévision américaine : Donald Trump zappe les humoristes
-
Grève : jour de colères
-
Violences conjugales, aux côtés des policiers spécialisés
-
Un pipi à 260 000 euros
-
Paul Dena : “J’ai dû quitter ma famille pour le MMA”
-
Les Talibans autorisent la chirurgie esthétique aux Afghanes
-
Etudiants américains : les universités britanniques affichent complet
-
Sophie Binet, première femme à la tête de la CGT, est-elle traitée comme ses prédécesseurs ?
-
Pourquoi la collab Pimkie/Shein inquiète
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.