L'énergie de création de la Coréenne Lee Bul épate Saint-Étienne
Lee Bul est l’une des figures majeures de la scène artistique contemporaine coréenne. Ses œuvres sont exposées au musée d’Art moderne de Saint-Étienne jusqu’au 17 mai.
C’est la quatrième exposition de Lee Bul en France. La dernière fois, c’était à la Fondation Cartier à Paris en 2007. Depuis, son travail s’est enrichi de nouvelles œuvres présentées au musée d’Art moderne de Saint-Etienne.
Reportage : V.Diguat/J.Plan
Des installations monumentales
Lee Bul se caractérise par ses installations monumentales conçues à partir de miroirs et d’aluminium. Des sculptures dans lesquelles les visiteurs peuvent pénétrer. Une découverte ludique du travail prolifique et protéiforme de l’artiste dans la salle centrale du musée.« C’est un travail qui est très sensoriel, très direct, sur la matière et sur la perception, explique Patricia Creveaux du musée d’Art moderne de Saint-Etienne. On n’a pas à avoir des clefs, à connaître l’architecture ou les artistes auxquels Lee Bull fait référence. » Non loin de ces sculptures gigantesques, dans une autre salle, le public est invité à découvrir les oeuvres graphiques de Lee Bul réalisées au cours de ces 20 dernières années. Il y a également des maquettes ou encore des sculptures suspendues.
Le parcours de Lee Bul
Lee Bul est née en 1964 en Corée du Sud. Elle a tout d’abord appris la sculpture à Séoul à l’université Hongik. Dans le même temps, elle a réalisé des performances en portant des costumes-objets puis elle s’est tournée vers l’installation. Elle revendique l’héritage de Bruno Taut, un architecte allemand qui jouait avec la transparence, les constructions en verre. Cependant, Lee Bul travaille différemment. « Ce qu’il y a de particulier, c’est qu’elle invente, en réponse à ses idées, explique Patricia Creveaux. Ce n’est pas une artiste qui travaille un matériau ou une forme en particulier. Mais, à chaque fois, la forme, le matériau va répondre à l’idée, à l’esthétique qu’elle a envie de véhiculer. Elle n‘a pas un style en particulier. Elle explore plein de voies. C’est ce qui la maintient dans cette énergie de création. »
L’expo Lee Bul est à voir jusqu’au 17 mai 2015. Le musée présente également le travail de deux jeunes designers coréens, Hye-Yeon Park et Seung Yong Song.
À regarder
-
Victor Wembanyama : il revient encore plus fort
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter