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Une toile de Monet estimée un million d'euros ne trouve pas d'acquéreur lors d'une vente

La toile de 74 cm sur 60, peinte en février 1882 par l'artiste lors d'un séjour en Normandie, représente l'entrée de la ville de Dieppe.

franceinfo Culture avec AFP

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 07/06/2021 10:32

Temps de lecture : 1min

Le commissaire priseur Aymeric Rouillac au coté de la tile de Claude Monet "Dieppe" peinte en 1882, lors de sa mise en vente le 6 juin 2021 à Montbazon (Indre-et-Loire). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Une toile de Claude Monet (1840-1926) intitulée "Dieppe", mise en vente aux enchères dimanche à un million d'euros à Montbazon (Indre-et-Loire), a été retirée de la vente, faute d'acquéreur. D'une dimension de 74 cm sur 60, peinte en février 1882 lors d'un séjour de l'artiste en Normandie, représente l'entrée de la ville de Dieppe.

"Dieppe" de Claude Monet, toile peinte en 1882, n'a pas rouvé d'acquéreur le 6 juin 2021, lors de sa mise en vente à  Montbazon (Indre-et-Loire). (GUILLAUME SOUVANT / AFP) — "Dieppe" de Claude Monet, toile peinte en 1882, n'a pas rouvé d'acquéreur le 6 juin 2021, lors de sa mise en vente à Montbazon (Indre-et-Loire). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Une toile non signée

Quelques minutes après le lancement de l'enchère dans le cadre du chateau d'Artigny, les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac ont annoncé à l'assistance que, personne ne s'étant manifesté, l'oeuvre, propriété d'un collectionneur japonais, était retirée de la vente, a constaté un correspondant de l'AFP.

"C'est un tableau que Claude Monet a gardé jusqu'à sa mort, ce pourquoi il n'est pas signé", a expliqué Philippe Rouillac. "Un artiste signe quand il vend. Nous avons un dossier blindé quant à son authentification. Il s'agit d'un Monet, il n'y a pas l'ombre d'un doute", a-t-il ajouté.

La faute à la pandémie

Pour les commissaires-priseurs, le tableau n'a pas reçu l'accueil attendu en raison de "la pandémie" qui "a empêché les acquéreurs anglais, américains et chinois de venir le voir. On n'achète pas un tableau à un million d'euros sur une photo", a analysé Philippe Rouillac.

"C'est une déception. Le musée de Dieppe rêve de cette toile. Nous allons essayer de l'aider à réunir les moyens nécessaires pour qu'il en fasse l'acquisition s'il le souhaite", a précisé, lors d'une conférence de presse, Aymeric Rouillac.