Max Ernst : le génie créatif d'un artiste humaniste en vedette à Cannes
Durant toute sa vie, Max Ernst n’a cessé d’imaginer et d’innover. Une soif de découverte à laquelle le Centre d’art La Malmaison à Cannes rend hommage tout l’été. Huiles, dessins, sculptures et gravures retracent la vie et la carrière d’un artiste pour qui l’Humain a toujours primé.
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Une période ensoleillée
Deux fois par an, La Malmaison - ancienne résidence devenue un centre d’art idéalement situé sur la Croisette - consacre une exposition à un artiste en lien avec la Côte d’Azur. Après Picasso, Matisse ou encore César, c’est Max Ernst qui est à l’honneur cet été. L’artiste né allemand, naturalisé Américain en 1948 puis Français dix ans plus tard, s’est installé à la fin de sa vie à Seillans dans l’arrière-pays varois. Une période ensoleillée dans son existence et dans sa carrière./2019/04/11/vlcsnap-2018-07-16-16h01m17s122.png)
Transgression des codes
De ses racines Dada et surréalistes, Ernst a conservé l’amour de l’expérimentation, de la transgression des codes et des techniques. Jeune il teste avec passion le frottage, le grattage ou le dripping qui lui permettent de transcender la matière. L’utilisation des couleurs, comme un langage à part entière, est également l’une de ses caractéristiques. Dans "La fête à Seillans" par exemple, l’une des œuvres maitresses exposées actuellement à Cannes, des visages s’entremêlent dans un tourbillon coloré qui donne une impression de mouvement et de vie./2019/04/11/vlcsnap-2018-07-16-16h01m54s343.png)
Odes à l'Humanité
Au crépuscule de son existence, Max Ernst a continué d’innover et c’est vers la lithographie qu’il s’est orienté. Une technique pour laquelle il a fait appel à un spécialiste, Pierre Chave célèbre lithographe vençois avec qui il a notamment réalisé deux séries "La Ballade du soldat" et "Le Festin", des œuvres qui sont de véritables odes à l’Humanité. Et c’est ce qui, selon Pierre Chave, distingue l’artiste de beaucoup de ses contemporains. Contrairement à certains noms illustres qu’il a côtoyés, et pour qui la carrière et le business prévalaient, Ernst s’est toujours amusé avec l’art. Une "imagination en jeu" à découvrir jusqu’au 28 octobre à La Malmaison.
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