"Le Cri" de Munch, les raisons d'une fascination
Peint à la fin du 19e siècle par le peintre norvégien Edvard Munch, "Le cri" continue de fasciner le public et le monde de l’art. Une lithographie de ce tableau, qui est devenu une sorte d’icône de l’angoisse de vivre, est exposée jusqu’au 24 janvier à Vienne. L’occasion pour L'œil du 20H de décrypter ce chef d’œuvre que l’artiste déclina en plusieurs versions.
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La question qu’on se pose toujours face à une œuvre, c’est : "Qu’est ce qui l’a inspirée ?". Elle se pose d’autant plus avec "Le Cri", tant cette toile diffuse un sentiment d’angoisse, voire d’horreur qui interpelle tout ceux qui la contemple. Son auteur, le peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944) raconte les circonstances qui ont fait naître en lui cette inspiration :
"Je me promenais sur un sentier avec deux amis – le soleil se couchait – tout d'un coup le ciel devint rouge sang – je m'arrêtais, fatigué, et m'appuyais sur une clôture – il y avait du sang et des langues de feu au dessus du fjord bleu-noir de la ville – mes amis continuèrent et j'y restais, tremblant d'anxiété – je sentais un cri infini qui passait à travers l'univers".
Voilà pour l'inspiration. Comment le peintre a t-il traduit cela dans son tableau et quels choix de composition, de couleurs a t-il fait ? C'est ce que nous explique L'Oeil du 20H de France 2.
Reportage : N. Lemarignier / D. Wolfrom / N. Duboz / M. Laporte
Une oeuvre très prisée
Faire sortir "Le Cri" de Munch de Norvège est assez compliqué. Chaque fois que cela arrive, c’est en soi un événement. En 2015, le tableau était présenté à la Fondation Vuitton à Paris, mais protégé par une vitre blindée. Il s’agissait en effet de la version la plus connue du peintre, qui fut volée en août 2004 au Musée Munch d’Oslo avant d’être retrouvée en août 2006.Munch, pionnier de l'estampe
L’Albertina de Vienne (qui fut le plus vaste palais résidentiel des Habsbourg à Vienne avant de devenir un musée d’art) propose jusqu’au 24 janvier une exposition qui célèbre Edvard Munch comme pionnier de l’estampe. L’artiste a en effet réalisé de nombreuses lithographies, gravures et gravures sur bois. Près de 80 des principales œuvres sont exposées, pour la plupart issues de collections privées. Parmi elles, les lithographies « Le cri » (1895) et « Peur »(1896)./2019/04/12/image_gallery.jpg)
Albertinaplatz 1 , 1010 Wien
jusqu'au 24 janvier 2016
www.albertina.at
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