Louvre : alertée sur l'état du musée, Rachida Dati assure qu'il faut être "innovant" dans son financement

La ministre de la Culture annonce une "politique tarifaire différenciée en 2026".

Article rédigé par franceinfo
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Rachida Dati, ministre de la Culture, à Marseille le 16 janvier 2025. (MIGUEL MEDINA / AFP)
Rachida Dati, ministre de la Culture, à Marseille le 16 janvier 2025. (MIGUEL MEDINA / AFP)

"Il faut être innovants, y compris pour le financement", réagit, jeudi 23 janvier sur France Inter, la ministre de la Culture Rachida Dati à propos du musée du Louvre. Son état est jugé préoccupant par Laurence des Cars, présidente-directrice du musée à Paris. Dans une lettre adressée à la ministre mi-janvier, la directrice tire la sonnette d'alarme sur la vétusté du plus grand musée du monde, espérant obtenir un soutien financier adéquat.

Face à cela, Rachida Dati assure agir : "J'ai souhaité une politique tarifaire différenciée qui sera mise en œuvre à partir du 1er janvier 2026 et qui permettra notamment de financer ce nouveau projet muséal". Pour la ministre, "le Louvre, c'est comme Notre-Dame, c'est notre patrimoine", assure-t-elle tout en regrettant que "les conditions de visite et de travail ne sont pas à la hauteur de ce plus grand musée du monde".

La conservation des œuvres "en danger"

Laurence des Cars déplore, entre autres, "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés", "l'obsolescence [des] équipements techniques", ainsi que "d'inquiétantes variations de températures mettant en danger l'état de conservation des œuvres". Le musée fait aussi face à une surfréquentation : en 2024, le Louvre a accueilli neuf millions de visiteurs, soit deux fois plus que sa capacité.

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