Deux chefs-d’œuvre de Rembrandt reviennent au musée du Louvre pour cinq ans
Les portraits en pied des époux Oopjen Coppit et Marten Soolmans font l'objet d'une garde alternée entre la France et les Pays-Bas depuis 2016.
Deux tableaux de Rembrandt, les portraits de deux époux peints en 1634, reviennent mercredi 21 février au musée du Louvre à Paris pour cinq ans. Ce sont les deux seuls portraits en pied connus de l'œuvre de Rembrandt. Le Portrait de Marten Soolmans et le Portrait d’Oopjen Coppit, chefs-d'œuvre de la jeunesse du maître néerlandais, sont à nouveau présentés au musée du Louvre jusqu’en 2029, après un séjour de cinq ans au Rijksmuseum, à Amsterdam.
Deux tableaux inséparables
Les deux époux n'ont jamais été séparés. Il y a 10 ans, la famille Rotschild, propriétaires des toiles, décide de les vendre. Ils sont acquis conjointement par la République française et le Royaume des Pays-Bas grâce à un accord intergouvernemental inédit de garde partagée. Signé à Paris le 1er février 2016, l'accord stipule que la France et les Pays-Bas fassent chacun l’acquisition d’un des deux tableaux de Rembrandt. Les Néerlandais ont acheté Monsieur, Paris s'est porté acquéreur de Madame. Le pacte signé implique que les deux tableaux ne peuvent jamais être séparés. Ils doivent toujours être exposés ensemble, alternativement à Paris et à Amsterdam.
Le dernier séjour parisien des deux époux remontait à l’automne-hiver 2018-2019. C’est la première fois qu’ils seront exposés pendant plusieurs années à Paris, dans la salle Rembrandt du musée du Louvre.
Portraits de noces
Marten Soolmans et Oopjen Coppit ont été peints en 1634 à l'occasion de leurs noces. Les portraits "témoignent de la perfection du maître à représenter la subtilité des matières autour d’une symphonie de noirs et de blancs, exaltée par la restauration menée en 2017 au Rijksmuseum", explique le Louvre.
Si les deux tableaux sont d'une apparente sobriété des couleurs, le noir de leurs riches habits est, à l'époque, la teinture la plus chère. L'épouse porte des bagues serties de diamants, et de fines dentelles blanches couvrent leurs épaules et leurs manches. "Tout y parle le langage de l’opulence", ajoute le musée du Louvre.
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