"Je suis le premier artiste à manger l'art d'un autre artiste" : David Datuna qui a consommé la banane à 120 000 dollars s'explique
David Datuna, artiste contemporain d'origine géorgienne, n'a pas caché sa fierté lors d'un point presse à New York.
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Avant de manger la banane qu'avait scotchée au mur l'artiste italien Maurizio Cattelan, une oeuvre vendue 120 000 dollars à la foire d'art contemporain Art Basel de Miami, David Datuna a attendu quelques heures, histoire d'"avoir faim", a expliqué le 9 décembre en riant l'artiste, de retour à New York.
Né à Tbilissi et installé aux Etats-Unis depuis 22 ans, David Datuna s'est montré fier de ce geste qui a fait sensation après qu'il eut posté sur son compte Instagram une vidéo de lui savourant la fameuse banane. Bien que cette "performance artistique" puisse lui valoir des ennuis judiciaires (même si la banane a été rapidement remplacée par une autre sur le mur de la galerie), il s'est targué lundi, lors d'un point presse à New York, d'être "le premier artiste à manger l'art d'un autre artiste". Et a indiqué avoir reçu depuis "40 à 50 000 messages sur Instagram", presque tous encourageants.
Un admirateur de Maurizio Cattelan
S'il ne l'a jamais rencontré, il dit respecter le travail de Maurizio Cattelan, connu notamment pour ses toilettes en or 18 carats intitulées America, dérobées en septembre dans un château anglais. "C'est un génie", qui "se moque de tout", a confié David Datuna, mais "j'aime aussi ce que j'ai fait". "Je pense que les artistes sont là pour faire le bonheur des gens, pour leur faire plaisir. Et c'est ce que j'ai fait (...) Et puis, tout le monde attendait de voir, comment répondre à Maurizio (Cattelan)".
David Datuna reconnaît que la publicité que lui a valu sa performance à Miami ne lui fait pas de mal, même s'il affirme ne pas en avoir besoin : il a exposé à la National Portrait Gallery de Washington, a récemment ouvert un espace d'exposition dans le quartier new-yorkais de Long Island City, et n'en est pas à son premier "coup" artistique, notamment pour critiquer Donald Trump.
"Une surprise" le 2 février prochain
En juin 2017, après que le président américain eut annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, il a écrit le nom TRUMP en lettres de glace sur une grande place new-yorkaise, pour souligner tant la fonte des glaces que le caractère éphémère de sa présidence.
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