À Dieppe, 400 cervolistes font à nouveau rêver le public du Festival international du cerf-volant
Ce mardi 16 septembre, le "13 Heures" vous emmène à Dieppe (Seine-Maritime), où a lieu tous les deux ans le Festival international du cerf-volant, placé cette année sous le signe de la paix.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Un vent de poésie souffle dans le ciel de Dieppe (Seine-Maritime). Au pied des falaises se joue un ballet aérien orchestré par 400 cervolistes venus du monde entier. Chevaux, crabes géants, poissons volants cultivent l'imaginaire. "C'est un vrai plaisir pour les yeux et ça rassemble les personnes aussi", témoigne une spectatrice. "C'est passionnant de voir que ces gens nous apportent un certain calme", ajoute un homme. Un autre se demande comment les participants font voler leurs créations : "Je ne sais pas comment ils font, mais c'est superbe", assure-t-il.
Avec des rafales de 70 km/h, dompter ces géants du ciel n’est pas de tout repos : 25 m de long et 10 m d'envergure pour un dragon. "Il y a une puissance de traction qui est phénoménale, surtout aujourd'hui, parce que forcément, le vent est très fort et qu'il y a une très grosse surface offerte au vent", explique Michel Boucard, cervoliste.
Un rayonnement à l'international
Un peu plus loin, Stephen Hoath et son équipe anglaise sont champions du monde de cerf-volant acrobatique. Une chorégraphie qui se joue au gré du vent, la synchronisation est parfaite. "Pour une équipe de quatre, nous avons 16 cordes dans le ciel. Et le vrai challenge est de se rappeler dans quel sens tu as croisé tes cordes pour que tu puisses passer à la figure suivante. Sinon, tu vas finir avec un énorme nœud", indique le professionnel.
Ce festival attire chaque année des milliers de personnes et fait rayonner Dieppe dans le monde entier. "Quand il y a des événements comme ça, cela nous rapporte énormément de monde. Puis là, les cerfs-volants, c'est international, donc beaucoup de Canadiens et de pays qui sont venus pour ce spectacle."Je suis originaire de Dieppe et le festival fait partie de notre ADN, donc c'est essentiel, je dirais", confirme Fabio Sadi, directeur de salle au Tout va bien.
Un spectacle qui mêle tradition et modernité, avec des créations emblématiques comme un dragon en bambou venu de l'île de Java, et qui vole depuis 40 ans.
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