Coupe du monde de football : malgré une Alexia Putellas loin des sommets, l’Espagne a trouvé les clés du succès
Après une compétition remarquable, les Espagnoles ont atteint la finale de la Coupe du monde, alors même que leur star Alexia Putellas, de retour d'une longue blessure, n'a pas retrouvé son pic de forme.
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Dans le futur, quand on listera les noms de celles qui ont fait le succès de cette campagne mondiale espagnole, ce n'est sans doute pas son nom qui sortira parmi les premiers. De retour d'une rupture des ligaments croisés contractée juste avant l'Euro 2022, Alexia Putellas était attendue par tous les supporters espagnols, après avoir manqué le grand rendez-vous européen. Mais la double Ballon d'or a pour l'instant traversé la compétition sans s'illustrer, au sein d'un collectif qui a appris depuis un an à avancer sans s'appuyer uniquement sur elle.
En un mois de compétition et six matchs disputés pour l'instant en Nouvelle-Zélande, Alexia Putellas n'a été titulaire qu'à trois reprises (deux matchs de poules et la demi-finale). Au total, elle a joué 211 minutes (sur 580). Soit une moyenne de 35 minutes de jeu par rencontre. Loin de standards de son meilleur niveau, elle qui avait démarré sept de ses huit derniers matchs en Coupe du monde. Sur ce temps de jeu réduit, elle n'a pas pesé sur le jeu de son équipe comme elle en avait l'habitude, avec une seule passe décisive au tableau des statistiques.
Un retour de blessure progressif
"Sa méforme est sans doute une combinaison de sa blessure, du retour, et de la confiance, de se sentir de retour, peut-être qu'elle joue avec un peu de retenue", estime Samuel Marsden, journaliste pour ESPN spécialisé dans le suivi du FC Barcelone. Discrète, la joueuse ne s'est d'ailleurs pas exprimée face aux médias en conférence de presse ou en zone mixte, ni beaucoup sur les réseaux sociaux. "Il y avait l'espoir qu'elle puisse jouer et reprendre du rythme pendant la phase de groupes, et qu'arrivée la phase finale elle ait retrouvé ce rôle de joueuse clé dans ce onze de départ, ce qui n'a pas été le cas", explique le journaliste, fataliste.
Mais avoir une Putellas loin de son meilleur niveau n'a pas plombé l'Espagne dans son aventure océanienne, d'ores et déjà marquée par le meilleur résultat de l'histoire de la sélection dans une grande compétition. Alors que la Barcelonaise trouvait encore son rythme, plusieurs de ses coéquipières se sont élevées pour porter l'équipe vers l'avant. En premier lieu, Aitana Bonmati, la meilleure joueuse de l'Espagne depuis le début de la Coupe du monde, auteure de trois buts et deux passes décisives.
Bonmati, Hermoso, Paralluelo et les autres
L'expérimentée Jennifer Hermoso a elle aussi guidé la Roja vers le succès. "C'est celle qui a numériquement gardé Alexia hors de l'équipe de départ, elle a un peu pris son rôle. Elle a un jeu brillant avec un bon toucher de balle et une très bonne technique. Elle aussi a pris de l'ampleur et a fait un tournoi très correct, avec des buts", estime Samuel Marsden. Sans oublier la jeune Salma Paralluelo, décisive en quarts et en demi-finales, qui compte parmi les révélations de ce Mondial.
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Cette équipe espagnole s'est aussi appuyée sur un collectif de haut niveau, et une très bonne profondeur de banc. "L'Espagne a mieux joué en deuxième période contre la Zambie après qu'Alexia et d'autres joueuses de premier plan aient quitté la pelouse [...] Il y a tellement de profondeur dans ce groupe, elles ne se reposent pas uniquement sur certaines joueuses", assure Samuel Marsden. Dimanche, c'est tout un groupe en confiance qui abordera la première finale majeure de son histoire. Avec ou sans Alexia Putellas dans le onze de départ.
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