Coupe du monde de football : la Nouvelle-Zélande crée la surprise en battant la Norvège en ouverture pour sa première victoire dans un Mondial
A domicile, la Nouvelle-Zélande a signé son premier succès en seize rencontres de Coupe du monde, jeudi, à l'occasion du match d'ouverture face à la Norvège (1-0).
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Sur le terrain, une entame idéale. La Nouvelle-Zélande s'est imposée face à la Norvège (1-0), jeudi, en ouverture de sa Coupe du monde. Un résultat historique pour les Ferns, qui ne s'étaient jamais imposées lors de ses quinze précédentes rencontres dans la compétition. Avec cette victoire face aux favorites du groupe A célébrée comme un titre, le co-hôte se positionne déjà pour la qualification, avant de défier des Philippines novices à ce niveau.
Alors qu'on attendait le trio offensif scandinave composé de la Lyonnaise Ada Hegerberg, de la Barcelonaise Caroline Graham Hansen et de Julie Blakstad, qui appartient à Manchester City, l'unique but de la rencontre est venu de la Néo-Zélandaise Hannah Wilkinson, trouvée aux six mètres par une Jacqui Hand trop rapide pour la défense adverse (49e).
Hormis une frappe de Tuva Hansen envoyée sur la transversale (81e), les Norvégiennes, sonnées, n'ont jamais été en mesure de revenir et auraient même pu encaisser un pénalty en fin de match, manqué par Ria Percival (90e).
L'histoire retiendra d'ailleurs que cette sanction a été prise grâce à la VAR, et pour la première fois de l'histoire dans une compétition senior de ce niveau, expliquée en direct par l'arbitre de la rencontre avec son micro.
Un contexte particulier marqué par la fusillade à Auckland
L'avant-match n'avait pas été des plus sereins pour les joueuses de Hege Riise, les Scandinaves ayant été réveillées dans la nuit par des hélicoptères et des véhicules d'urgence dépêchés proches de leur hôtel du centre-ville d'Auckland après une fusillade mortelle. "Au début, nous ne savions pas ce qui se passait, mais la télévision et les médias locaux ont fini par nous tenir au courant", expliquait avant le match la capitaine norvégienne Maren Mjelde.
Avant la rencontre, les deux équipes, accompagnées des 42 000 spectateurs de l'Eden Park, ont d'ailleurs respecté une minute de silence depuis le rond central pour rendre hommage aux victimes.
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