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Affaire Luis Rubiales : en Espagne, le président de fédération de football fait l'unanimité contre lui après avoir embrassé de force Jenni Hermoso

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Article rédigé par franceinfo - A. Chuzeville, F. Mathieux, V. Lerouge, L. Haedrich, C. Dewaegeneire, E. Revidon
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Acculé de toutes parts après avoir embrassé de force la championne du monde Jenni Hermoso, Luis Rubiales refuse de démissionner et menace de poursuivre la joueuse. La FIFA a décidé de le suspendre de ses fonctions, samedi 26 août.

Les joueurs de Cadix (Espagne) ont déployé une banderole où était inscrit "Todos somos Jenni" ("Nous sommes tous Jenni"), samedi 26 août, en marge de leur match de Liga, pour soutenir la joueuse Jennifer Hermoso face au président de la fédération, qui refuse de démissionner depuis qu'il l'a embrassée de force. En Espagne, la polémique est partout. Luis Rubiales fait l'objet de critiques unanimes.

Condamné de toutes parts et suspendu par la FIFA

Xavi, entraîneur du Barça et icône du football espagnol, a condamné son comportement. La joueuse, elle, a raconté s'être "sentie vulnérable, victime d'un acte impulsif", auquel elle affirme clairement n'avoir pas consenti. Rubiales, lui, se dit victime d'une chasse à l'homme et répète qu'il ne démissionnera pas. Samedi, la FIFA a haussé le ton et suspendu le dirigeant "pour une période initiale de 90 jours". Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports française, juge l'affaire "complètement hallucinante. Il n'y a que Luis Rubiales pour ne pas se rendre compte à quel point son geste a été déplacé".

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